NOS
EXCLUSIVITÉS
françaises
Charles Aznavour
Né à Paris le 22 mai 1924, ce fils d’immigrés arméniens est arrivé en haut de l’affiche à force de volonté. « Je m’voyais déjà » chantait-il en 1960. Il aura mis vingt ans pour gravir une à une les marches du succès. Depuis, monsieur Charles Aznavour est devenu le chantre de la chanson romantique à travers le monde. Aujourd’hui, à 91 ans, il est l’un des empereurs de la chanson française voire internationale.
Parcours
En 1946, il rencontre Edith Piaf et son idole, Charles Trenet. Piaf va ouvrir au duo les portes de l’Amérique. A la fin des années 40, le duo AZNAVOUR-ROCHE s’envole pour les États-Unis puis pour Montréal où il reste à l’affiche pendant des mois.
En 1952, il commence alors à chanter en solo, mais sans succès. En revanche, il se fait un nom comme compositeur pour Mistinguett, Patachou, ou encore Juliette Gréco qui, avec la chanson « Je hais les dimanches », obtient le prix de la SACEM cette même année. Il travaille également pour Piaf et adapte pour elle le titre américain « Jezebel » qui est un succès.
Il faut attendre 1954 et une tournée en Afrique du Nord pour enregistrer les premiers succès publics. Charles a alors une trentaine de chansons à son actif et décroche alors un contrat à l’Alhambra puis à l’Olympia. Si les critiques ne sont pas tendres avec lui, le public lui réserve un chaleureux accueil.
Charles Aznavour devient un « nom » indispensable de la chanson française et à cette époque là, il crée les titres « Sur ma vie », « Parce que » ou encore « Après l’amour » qui sera interdit d’antenne.
C’est en 1957 que Aznavour connaît enfin le triomphe lors d’une série de concerts à l’Alhambra puis à l’Olympia où il passe pour la première fois en tête d’affiche. Il décide alors d’entreprendre une tournée à l’étranger. Partout où il passe, il rencontre un énorme succès.
En 1965, de retour en France, il installe son « One Man Show » de trente chansons pendant douze semaines à l’Olympia.
Il alterne pendant quelques années, tournées à l’étranger et retour sur scène en France. Il va d’ailleurs inaugurer à l’Olympia un système inédit d’horaires variés pour ses récitals : à 17 heures, à 21 heures ou à minuit.
En 1969, il reçoit le prix de la Société américaine des auteurs compositeurs pour sa chanson « Hier encore » ainsi que la médaille Vermeil de la ville de Paris.
Vedette internationale, ses chansons sont reprises par les plus grands. Ray Charles chante « La mamma » et Fred Astaire « Les plaisirs démodés » en 1976 et peu de temps avant de disparaître, en 1977, Bing Crosby reprend « Hier encore ».
1980, triomphe à l’Olympia dont il est maintenant un des piliers et l’année suivante, il reprend ses tours de chant à travers le monde.
En 1988, Charles Aznavour remonte sur la scène du Palais des Congrès.
En 1997, il obtient la Victoire de la Musique du meilleur interprète masculin, prix décerné par l’ensemble des professionnels de la chanson en France. Le Président de la République, Jacques Chirac, le nomme également Officier de la Légion d’honneur.
A l’occasion de ses quatre-vingts ans, sort aussi un double album avec les plus grands succès d’Aznavour repris en duo avec les grands noms de la variété francophone, Florent Pagny, Line Renaud, Catherine Ringer, Nana Mouskouri, Corneille, … Et même Liza Minelli.
L’album « Colore ma vie » sort en février 2007.
En 2008, Charles Aznavour concocte un double album de duos qui sort en décembre. Un volume est consacré aux chansons en français et l’autre, à des chansons en allemand, en anglais, en italien et en espagnol. Des stars internationales sont conviées comme Elton John, Laura Pausini, Herbert Grönemeyer, Johnny Hallyday, Paul Anka, Liza Minnelli, Nana Mouskouri, Josh Groban, Julio Iglesias, Sting, Carole King, Placido Domingo. On peut entendre aussi trois duos posthumes avec Frank Sinatra, Dean Martin et Edith Piaf.
À l’automne 2009, Charles Aznavour propose un nouvel album où il revisite, sous une forme jazz, quelques-uns de ses plus grands succès accompagné du Clayton Hamilton Jazz Orchestra.
Le 6 mars 2010, Charles Aznavour est président d’honneur de la vingt-cinquième édition des Victoires de la musique, cérémonie au cours de laquelle il reçoit une « Victoire d’honneur » pour l’ensemble de sa carrière.
En 2011, l’artiste âgé de 87 ans, donne une série de concerts à l’Olympia de Paris et sort son 50e album intitulé Toujours, sur lequel figure un duo avec Thomas Dutronc.
Le 27 avril 2013, il annonce la sortie d’un album consacré à des chansons qu’il a composées de 1950 à 1970, avec Gilbert Bécaud. Cet opus est présenté en 2014, alors que Charles Aznavour a 90 ans. Le 15 juin, il interprète en duo à Bercy, à l’occasion des 70 ans de Johnny Hallyday, Sur ma vie.
En 2014, Il chante en duo avec Zaz dans le dernier album de la chanteuse intitulé Paris dans la chanson J’aime Paris au mois de mai. La même année, il entreprend, pour ses 90 ans, une tournée mondiale.
En novembre 2014, un luxueux coffret de l’anthologie 60 CD de Charles Aznavour propose, pour la toute première fois, les 45 albums originaux avec leurs tracklists et la reproduction à l’identique des visuels des pochettes parues en 25 cm, 30 cm et CD. De plus, le répertoire original studio est enrichi de 15 CD comprenant de très nombreuses versions alternatives inédites, duos, live, titres inédits.
Fin 2014 sort également un coffret un album-hommage collectif de reprises de quelques-unes de ses plus grandes chansons interprétée par la jeune génération de chanteurs français : Aznavour, Sa Jeunesse.
En mai 2015, sort son 51e et dernier album (à ce jour) intitulé Encores qui contient une reprise du célèbre titre You’ve got to learn (version anglaise de l’œuvre Il faut savoir) interprétée en duo avec Benjamin Clémentine.
Septembre 2015, Charles Aznavour donnera une série de concerts au Palais des Sports de Paris.
« Je lis, je ressens, je m’identifie, je travaille, j’enfante, le texte naît, il meurt ou il grandit, me survivra-t-il, peut être mais qui peut prédire, j’ai la passion des mots, je hais l’écriture, dans une chanson chaque phrase se doit de produire sa propre énergie, je n’aime pas les images gratuites, j’ai horreur du remplissage de l’inutile. J’ai la passion des mots » (Charles Aznavour)