NOS
COUPS DE CŒUR
Laurence Jalbert
On peut sortir une fille de la Gaspésie, mais l’inverse est impensable. Sur
tous les chemins où la musique l’a menée, que ce soit à travers le Québec,
en Louisiane ou en France, Laurence Jalbert a porté un peu les étendues
de son coin de pays, les couleurs et les embruns de Rivière-au-Renard.
La belle histoire commence alors qu’elle a 16 ans, joue de l’orgue dans
des pianos-bars, de plus en plus intéressée, déjà, par les devants de la
scène. Elle va bientôt les habiter pleinement, les devants de la scène,
d’abord au sein de différentes formations qui sillonnent le Québec, dont le
groupe Volt, au milieu des années 80, pour lequel elle commence à écrire
des pièces originales et qui sera lauréat du concours L’Empire des futures
stars, en 1987.
Après la brève carrière de Volt, Laurence poursuit sur sa propre voie.
Encouragée par Michel Bélanger, président d’Audiogram, elle se consacre
à l’écriture et la composition. Lancé au début de l’année 1990, son
premier disque connaît un vif succès. On y trouve des extraits tels Tomber,
Les yeux noirs, Au nom de la raison, qui vont profondément marquer la
chanson québécoise. Un an plus tard, l’album est certifié platine, et en
octobre 1991, c’est la consécration: la chanteuse reçoit le Félix
Découverte de l’année au Gala de l’ADISQ et voit le vidéoclip de sa chanson
Tomber, réalisé par Lyne Charlebois, recevoir la statuette du « Vidéoclip
de l’année ». Peu après, l’album éponyme paraîtra en France sous
étiquette Vogue.