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Bernard Lavilliers

Bernard Lavilliers

Bernard Ouillon naît le 7 octobre 1946 à Saint-Étienne. Son père, ancien résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, et syndicaliste plus tard, est directeur des ressources humaines à la manufacture nationale d’armes (MAS) et sa mère est institutrice. Son éducation joue un grand rôle dans son approche de la musique. Il explique que ce sont ses parents qui lui ont donné la passion pour les rythmes tropicaux, le jazz portoricain, la musique classique et la poésie. Il écoute, dès ses quatre ans, beaucoup de musique grâce au tourne-disque qui lui est offert pour son anniversaire. Parmi les événements notable : il est frappé d’une pneumonie pendant son enfance et ses parents déménagent en banlieue pour l’éloigner de la pollution de Saint-Étienne ; il commence la pratique de la boxe à l’âge de 13 ans.

Selon l’historiographie officielle, à quinze ans, il fait un séjour en maison de correction. À sa sortie, il commence à travailler et devient, à la demande de son père, apprenti tourneur sur métaux à la MAS. Il écrit plus tard : « À cette époque de ma vie, je me cherchais : je ne savais pas si je serais gangster, boxeur ou poète… »

En 1963, il adhère au parti communiste français. À ses 18 ans, il participe à Saint-Étienne à Nocturne, un premier montage (textes-chansons) créé par la troupe Duk (dirigée par Pierre-René Massard), aux côtés d’un autre jeune Stéphanois, Alain Meilland, futur cofondateur du Printemps de Bourges auquel il participera à de nombreuses reprises.

À vingt ans, il part pour le Brésil, d’où il revient un an plus tard. Il est alors considéré comme insoumis et il aurait été interné à la forteresse de Metz pendant un an (mais aucune trace de cet enfermement n’est attestée dans les registres militaires de l’époque).

Toute cette période de sa vie, souvent racontée de différentes manières par les médias, fait l’objet de controverses, portant principalement sur la concordance des dates et la véracité des faits.